Laymoon – Compte éthique – LAYMOON
Poursuite de carrière, stabilité financière, achats de biens, …
De nos jours, de nombreux jeunes rencontrent des contraintes financières qui les empêchent de se projeter dans un mariage ou les dissuadent complètement d’envisager cette étape.
Dans notre société, on se marie moins et on fait moins d’enfants alors qu’en réalité, on devrait y voir plus de mariages. Le mariage permet de préserver non seulement les deux personnes du couple, mais il favorise également la construction d’intersections entre différentes familles ce qui permet à une société d’être davantage soudé.
Cette même société a inculqué aux jeunes le fait que les études sont une chose et la vie maritale en est une autre, que l’un va forcément empiéter sur l’autre.
Contrairement à ce que l’on pourrait nous faire croire, à 22 ans, il n’est pas forcément nécessaire d’avoir une maison, une voiture ou un certain niveau de revenu pour pouvoir s’engager. Ce qui importe dans un premier temps, c’est d’avoir un certain sérieux, être conscient de ses responsabilités et de l’importance du couple.
La foi, l’engagement moral, la capacité à gérer un couple sont des éléments centraux dans la construction d’un mariage solide et réussi.
On ne peut pas s’engager avec quelqu’un qui n’a pas conscience de l’importance du couple et des responsabilités liées à celui-ci.
Le risque de s’unir avec quelqu’un qui ne respecte pas ces principes peut être anticipé par des discussions entre les familles afin d’en savoir plus sur la vision et les ambitions de chacun.
Le “wali” (tuteur légal) de la fille doit discuter avec le jeune pour avoir une idée de ses capacités, de sa réflexion, de sa vision du monde et de ses perspectives d’avenir. Cela témoigne du sérieux de la personne qui souhaite s’engager et de cette manière, la fille est préservée et protégée.
Bien que les qualités citées précédemment constituent une base immuable dans ce grand projet, il est également important de noter que si une personne respecte sérieusement ses responsabilités et souhaite gérer au mieux son couple, elle ne peut pas se lancer dans un mariage sans le sou.
Un étudiant ou jeune travailleur peut générer des revenus suffisants pour s’engager. Il est possible de se créer un petit capital en développant différentes activités, telles que : le freelancing, le e-commerces, les emplois à temps partiel, l’alternance etc.
De plus, un certain nombre de dépenses liées au mariage ne sont pas forcément nécessaires dès le début. Par exemple, rien n’empêche que deux jeunes puissent se marier sans pour autant habiter ensemble, c’est quelque chose qui n’est pas du tout problématique. Cela leur laisse le temps d’avoir une stabilité financière qui leur permettra de s’installer ensemble plus tard.
Ce type de compromis permet au couple de se concentrer sur le développement de leur relation et leur avenir.
En fonction de la situation de chaque famille, les parents qui en ont les moyens peuvent aider leurs enfants à se marier, que ce soit en offrant une aide financière ou en leur apportant un soutien moral.
Cela permet d’alléger le poids financier tout en renforçant les liens familiaux.
Commencer avec de la dette c’est commencer du mauvais pied. Il faut vivre selon ses moyens. En plus d’être illicite, la dette résulte d’une surconsommation. Le problème de nos sociétés contemporaines, c’est que tout le monde vit au-dessus de ses moyens pour faire plaisir aux autres.
Débuter son mariage en plongeant dans la dette est très dangereux. Il est inutile de se lancer dans quelque chose de plus gros que ses capacités financières, l’essentiel est de privilégier une union qui reflète ses valeurs et ses capacités réelles.
La dot est une obligation en Islam. Elle n’est pas un poids financier pour l’homme, mais plutôt un symbole de respect et d’engagement envers la femme. C’est un facteur qui participe à solidifier la relation dans le futur.
Si n’importe qui peut se marier à n’importe qui sans présenter le moindre gage de sérieux, le moindre gage de dévouement, parfois la relation peut être prise à la légère.
La dot est fixée à la demande de la femme (ou de son tuteur légal) avec justesse, mais peut-être simplement modeste et symbolique.
Dans certains cas, une partie de la dot peut même être reportée après le mariage, offrant ainsi une flexibilité pour les jeunes couples.
En conclusion, un mariage simple et authentique est souvent ce qu’il y a de plus apprécié. L’essentiel est de se concentrer sur ce qui compte : bâtir une relation solide basée sur la foi, la confiance, l’amour et les valeurs communes.
Le mariage ne doit pas être perçu comme un luxe inaccessible. En réduisant les dépenses inutiles et en se concentrant sur les priorités, les jeunes peuvent surmonter les défis financiers et construire un avenir ensemble.
Vivre selon ses moyens et valoriser les aspects spirituels et relationnels du mariage sont les clés d’un succès durable.